Le nutritionniste/diététiste en santé publique est un spécialiste de la nutrition humaine dont le rôle principal est de promouvoir la santé par l’alimentation, dans une optique de prévention. Il conçoit, organise et met en œuvre des programmes communautaires et des programmes d’éducation concernant la nutrition. Son objectif est de donner aux gens le goût de manger sainement, de leur transmettre le plaisir de cuisiner, bref d’avoir un impact dans leurs habitudes de vie.
Il travaille souvent en collaboration avec une équipe interdisciplinaire, comme des travailleurs sociaux, des psychoéducateurs, etc.
J’ai toujours cru que la santé commence par la prévention, et c’est ce que mon emploi à la direction de santé publique en tant qu’agente de promotion prévention me permet de faire. Être en relation avec différents milieux de vie comme les écoles, les centres de la petite enfance ou le municipal est d’autant plus stimulant, car j’ai à m’adapter à leurs réalités et à leurs besoins. Mes interventions sont donc très variées et mon quotidien est loin d’être routinier.
Sarah DrouinNutritionniste et agente de promotion prévention, CIUSSS de la Capitale-Nationale
La collaboration, la communication, l’innovation et la créativité sont des composantes essentielles de mon travail en tant que nutritionniste en éducation en nutrition/santé publique à la Fondation Tremplin Santé. Ma profession me permet de miser sur l’expérience et le plaisir afin de transmettre des messages clés favorisant l’intégration des saines habitudes de vie chez les jeunes et leur entourage. Conférencière, gestionnaire de projets, animatrice, formatrice, créatrice d’outils…La diversité de mes tâches rend mon expérience professionnelle stimulante et enrichissante.
J'ai la responsabilité de coordonner les activités de planification et de mise en oeuvre des programmes, politiques et mesures en promotion de la saine alimentation. Mon travail au quotidien nécessite ainsi de collaborer avec de multiples partenaires nationaux, dont différents ministères et organismes non gouvernementaux, ainsi qu'avec les Directions régionales de santé publique et l’Institut national de santé publique du Québec. Mon engagement au regard de la promotion de la saine alimentation, ma passion pour l'action intersectorielle et ma rigueur sont donc mis à profit dans le cadre de cet emploi stimulant, dont les tâches sont multiples et variées.
Hélène GagnonNutritionniste et Coordonnatrice des saines habitudes de vie, Direction générale de la santé publique, MSSS (Ministère de la Santé et des Services Sociaux)
Dans les offres d'emplois, les employeurs l'appellent aussi :
... en santé publique/communautaire
... en promotion de la santé
Où travaillent-ils?
Qui les engagent?
Ce programme est contingenté.
Conditions d’admission
| PRÉUNIVERSITAIRE | AUTRE DEC | DEC TECHNIQUE |
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| DEC en techniques de diététique et avoir réussi les cours suivants :
Pour en savoir plus, consultez les ententes DEC-BAC et les passerelles (hyperlien vers le site) de l’Université Laval. |
Donne accès à l’Ordre professionnel des diététistes du Québec (OPDQ)
Voici à quoi ressemble ma journée!
CynthiaNutritionniste en santé publique pour un organisme communautaire
Déjà vendredi : je suis prête pour une journée bien remplie! Les lundis, jeudis et vendredis, je travaille dans un organisme communautaire qui vient en aide aux familles qui ont moins de sous. Mon but est qu’ils aient une bonne alimentation malgré leur situation financière, donc j’interviens autant avec des parents qu’avec des enfants.
Le reste de la semaine, je travaille au CLSC de ma région, donc en combinant ces deux emplois, je peux aider plus de gens!
Je consulte mes courriels et les dossiers de deux personnes que je dois rencontrer ce matin. De plus, j’ai reçu une invitation d’un club de l’âge d’or pour ma conférence sur la saine alimentation.
Les écoles primaires d’un quartier défavorisé font affaire avec notre organisme pour distribuer des collations à leurs élèves chaque jour. Celles-ci sont préparées par des bénévoles ici, à l’organisme.
Je planifie donc la liste des ingrédients que nous aurons besoin pour la semaine à venir ainsi que les recettes, puisque les bénévoles viennent lundi matin pour les préparer. Au menu : muffins son et raisins, galettes à l’avoine, et plus encore!
Je rencontre des personnes que je vois régulièrement pour les aider en matière de nutrition. Je leur donne des trucs pour mieux s’alimenter, en tenant compte de leur réalité et de leurs besoins.
La première est une jeune mère monoparentale qui vient d’avoir son bébé. La deuxième est un monsieur âgé dont la femme est décédée récemment, et qui n’a jamais vraiment appris à cuisiner.
En face de notre centre est située une école secondaire. Certains élèves traversent la rue pour venir dîner ici. Je circule et j’en profite pour leur donner des trucs et répondre à leurs questions.
Les jeunes sont repartis pour l’école, alors c’est à mon tour de manger!
Tous les vendredis après-midi, je donne un atelier de cuisine collective pour des adolescents en difficultés d’apprentissage du centre jeunesse du coin. Ces ateliers leur donnent des trucs en matière d’alimentation, les rendent plus autonomes, et peuvent même les préparer à un métier de cuisiner! Cette initative a contribué à réduire le décrochage scolaire.
Aujourd’hui, on prépare une sauce à spaghetti. Ils pourront même en ramener à la maison.
Comme à chaque semaine, je fais une démonstration de groupe sur la préparation d’un repas santé à faible coût, pour les familles défavorisées qui fréquent le centre. De cette façon, les participants apprennent à cuisiner des bons repas qui ne coûtent pas cher, ce qui contribue à maintenir leur état de santé.
En prime, tous ceux qui assistent à ma démonstration repartent avec une portion de ce qui est préparé! C’est une très bonne façon d’attirer les gens à y participer.
Je quitte ma journée le sourire aux lèvres. Comme c’est plaisant de voir la différence que l’on fait dans la vie des gens!