8 h 00 - Arrivée au bureau
J’aime arriver tôt au bureau pour prendre le temps de planifier et d’organiser ma journée. J’en profite aussi pour saluer des collègues au passage.
L’agronome en sols et environnement fait principalement du service-conseil auprès des producteurs. Son but est de minimiser les impacts négatifs des productions agricoles sur l’environnement. Pour ce faire, il contribue aux bonnes pratiques agroenvironnementales liées à la conservation et à la gestion des sols, de l’eau et de l’air.
Mon travail d’agronome sur les terrains de golf me permet de travailler en plein air dans un bel environnement. J’aide le responsable du terrain à identifier les insectes, les plantes et recommande des interventions pour maintenir de belles surfaces de jeu. De plus, mon travail d’agronome en espaces verts consiste à aider les contremaîtres des municipalités à construire et maintenir des terrains sportifs engazonnés de belle qualité tels que les terrains de soccer.
Mon titre de superviseur environnement me permet d’appliquer au quotidien les concepts appris dans mon baccalauréat en agronomie. Le travail pour les fermes corporatives me permet d’agir comme professionnel et d’avoir un impact direct sur les activités des fermes. Le contact avec les producteurs et la gestion sur le terrain est ce qui me stimule le plus de mon emploi.
Dès la fin de ma formation en agronomie (sols et environnement), j’ai pu m’intégrer à une équipe multidisciplinaire dans le domaine de l’environnement en tant que chargée de projets. Le dynamisme de la faculté a facilité mon implication dans différents comités ainsi que ma participation à diverses activités formatrices, et ce, tout au long de mon parcours. Ces expériences, conjointement à ma formation académique et mes nombreux stages, ont grandement contribué à élargir mon spectre de compétences et de connaissances et de faire de moi une jeune professionnelle curieuse et polyvalente. Ce que j’aime le plus de mon emploi présentement, c’est la grande diversité des tâches et le travail d’équipe.
Dans les offres d'emplois, les employeurs l'appellent aussi :
Où travaillent-ils?
Qui les engagent?
Ce programme n’est pas contingenté.
Conditions d’admission
PRÉUNIVERSITAIRE | AUTRE DEC | DEC TECHNIQUE |
|
| Ces conditions peuvent différer pour le détenteur d’un DEC technique. Pour en savoir plus, consultez les ententes DEC-BAC et les passerelles de l’Université Laval. |
Donne accès à l’Ordre des agronomes du Québec (OAQ).
Voici à quoi ressemble ma journée!
J’aime arriver tôt au bureau pour prendre le temps de planifier et d’organiser ma journée. J’en profite aussi pour saluer des collègues au passage.
Ce matin, j’irai visiter la ferme de madame Lafleur. Elle m’a téléphoné plus tôt cette semaine afin que j’aille visiter son champs de fraises. Elle voudrait épandre sur ses sols agricoles des matières résiduelles fertilisantes (MRF), mais elle voudrait mon avis pour connaître l’impact sur ses fraises et sur l’environnement.
Je lis quelques informations à ce sujet avant de quitter le bureau. Je me prépare aussi pour mes deux autres rencontres de cet après-midi.
Je quitte le bureau et je prends la route. J’ai environ 30 minutes à faire avant d’arriver à la ferme de madame Lafleur.
Wow, quel magnifique champs elle a! Je me promène sur le terrain avec elle, je l’informe de la réglementation en matière de MRF et je lui fais mes recommandations. Je lui mentionne que je lui enverrai le rapport d’expertise par courriel.
J’en profite pour dîner au restaurant du coin : une suggestion de madame Lafleur. Pour dessert, j’ai pris leur spécialité, un shortcake aux fraises… mettant en vedette les fraises de madame Lafleur!
Le repas était délicieux, une belle découverte! J’aime encourager les restaurants qui mettent de l’avant les produits locaux.
Mon autre client habite tout près, alors dans une quinzaine de minutes je devrais être rendu.
Avec l’ajout d’unités animales, les propriétaires de la ferme Bonlait veulent réviser leur Plan agroenvironnemental de fertilisation (PAEF). Je recueille les données pertinentes et je visite l’installation des vaches. Je leur donne aussi mes conseils sur la gestion du fumier afin de s’assurer que le tout soit conforme aux normes en vigueur. Je reviendrai leur présenter mes recommentations de manière plus détaillée.
Je roule environ 15 minutes et j’arrive chez mon dernier client de la journée.
Monsieur Rougemont est propriétaire d’une ferme maraîchère de tomates. Il voudrait être certifié biologique et décide de faire appel à mon expertise. Tout en visitant sa serre, je l’informe des exigences et des obligations : je l’invite à contacter Jade, agronome en productions végétales, une amie qui travaille pour un organisme de certification.
Il me reste 30 minutes de route à faire avant d’arriver à la maison. Quelle belle journée remplie! Demain, je participerai à une formation sur les interactions entre les plantes comestibles, leurs ennemis naturels et les nouveaux agents de lutte biologique.