L’agronome en productions végétales (fruits et légumes, fleurs, plantes ornementales, etc.) fait principalement du service-conseil auprès des producteurs. Son but est d’améliorer et de rentabiliser les productions végétales tout en respectant l’environnement.
Dans le cadre de mon emploi, je travaille en collaboration avec les entreprises productrices de petits fruits et d’arbres fruitiers, afin de les aider à adopter des pratiques qui permettent de réduire leur empreinte sur l’environnement, tout en les rendant plus efficaces et innovantes. J’ai la chance de travailler sur le terrain sur une grande variété de projets en collaboration de divers chercheurs dont plusieurs de l’Université Laval. Ces projets d’innovation me permettent également de bien accompagner les nouvelles entreprises qui veulent démarrer une production dans ces secteurs. Les défis sont variés et stimulants.
Stéphanie TellierAgronome et Conseillère régionale secteur petits fruits et arbres fruitiers, MAPAQ (Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation)
Dans les offres d'emplois, les employeurs l'appellent aussi :
Où travaillent-ils?
Qui les engagent?
Ce programme n’est pas contingenté.
Conditions d’admission
| PRÉUNIVERSITAIRE | AUTRE DEC | DEC TECHNIQUE |
|
| Ces conditions peuvent différer pour le détenteur d’un DEC technique. Pour en savoir plus, consultez les ententes DEC-BAC et les passerelles de l’Université Laval. |
Donne accès à l’Ordre des agronomes du Québec (OAQ).
Voici à quoi ressemble ma journée!
WilliamAgronome en productions végétales pour un groupe-conseil
Ce matin, au lieu de me rendre directement au bureau, je donne une conférence dans un Centre de formation professionnelle. Stéphane, un enseignant du DEP en Horticulture et jardinerie m’a invité à venir présenter un atelier que j’ai intitulé « Réussir son semis de maïs sucré ».
J’adore expliquer des notions à de jeunes passionnés! Me préparer à ces formations est aussi une belle occasion de me mettre à jour sur les résultats de recherche.
Déjà 10 h 30! De retour au bureau, je consulte mes courriels. Je réponds à ceux qui sont prioritaires : les autres, j’y reviendrai en fin de journée.
Cet après-midi, je partirai sur la route. J’ai une rencontre avec monsieur Desjardins, copropriétaire de la ferme MaïsBio.
Pour produire un maïs sucré certifié biologique, l’utilisation de pesticides est exclu. Le principal défi? Contrôler l’apparition de certains insectes comme la pyrale du maïs. Je lis donc quelques informations sur ces insectes avant de me déplacer sur le terrain.
Comme j’ai environ une heure de route à faire pour me rendre à la ferme MaïsBio, je quitte le bureau et j’arrête dans un restaurant me chercher un sous-marin.
Je suis chanceux : le soleil est de la partie! Je discute avec le producteur et je lui explique ce que je ferai aujourd’hui.
Mon objectif est de dépister la présence de pyrales dans les tiges de maïs restées au sol. Je veux noter le nombre de cocons qui ont survécu à l’hiver et au traitement de de lutte biologique de l’été dernier.
La semaine prochaine, je retournerai à la ferme MaïsBio afin de faire un suivi et de préciser mes résultats. Au besoin, je recommanderai un traitement pour contrer l’infestion. Monsieur Desjardins me remercie chaleureusement de ma visite.
Je réponds aux courriels auxquels je n’avais pas eu le temps de répondre ce matin. J’en profite aussi pour planifier mes visites demain. J’irai, entre autres, chez madame Lavigne, afin de faire un suivi avec elle sur ses plants de tomates.
Quelle journée bien remplie : je n’ai pas vu le temps passer! Conseiller les producteurs est très valorisant, j’adore mon travail.